Leed
1.14.0 dev

Se souvenir de moi

Raccourcis clavier

  • m marque l’élément sélectionné comme lu / non lu
  • l marque l’élément précédent comme non lu
  • s marque l’élément sélectionné comme favori / non favori
  • n élément suivant (sans l’ouvrir)
  • v ouvre l’URL de l’élément sélectionné
  • p élément précédent (sans l’ouvrir)
  • espace élément suivant (et l’ouvrir)
  • k élément précédent (et l’ouvrir)
  • o ou enter ouvrir l’élément sélectionné
  • j change le mode d'affichage de l'article (titre, réduit, complet)
  • h afficher/masquer le panneau d’aide

Dossier : Freenews

Tous les événements non lus pour le dossier Freenews

TikTok : Trump promet un rachat avant le 5 avril 2025 pour éviter une interdiction aux États-Unis

Freenews par En. Laroche il y a 16 h et 2 min - Favoriser ||| Lu/Non lu

Le compte à rebours s’accélère pour TikTok. Le président Donald Trump a annoncé qu’un accord pour la vente des activités américaines de l’application serait conclu avant la date limite fixée au 5 avril. Une injonction formulée au nom de la sécurité nationale, qui menace de bannir la plateforme utilisée par 170 millions d’Américains si elle ne passe pas sous contrôle non chinois.

Une échéance politique à haute tension

Imposée dans le cadre d’une loi votée en 2024 avec un large consensus bipartisan, la date du 5 avril marque un tournant pour TikTok. L’administration américaine exige que ByteDance, la maison-mère chinoise, cède TikTok à des intérêts non chinois sous peine de bannissement. En déplacement sur Air Force One, Donald Trump a affirmé : « Il y a un énorme intérêt pour TikTok, j’aimerais qu’il survive ». Une déclaration qui suggère à la fois une fermeté stratégique et une volonté d’éviter la rupture brutale.

Blackstone et les fonds américains en embuscade

Selon Reuters, le fonds Blackstone envisage une prise de participation minoritaire dans les opérations américaines de TikTok, rejoignant un consortium déjà mené par Susquehanna International Group et General Atlantic. Ce groupe d’investisseurs non chinois pourrait devenir l’acquéreur désigné, à condition d’obtenir le feu vert de Pékin et de Washington.

Trump a même évoqué une possible réduction tarifaire en faveur de la Chine pour faciliter l’accord, preuve que le dossier est aussi géopolitique qu’économique.

Un symbole de la rivalité technologique sino-américaine

Derrière TikTok, c’est toute la tension entre les deux superpuissances numériques qui se joue. Washington accuse ByteDance de dépendre du gouvernement chinois et de pouvoir être instrumentalisée à des fins d’espionnage ou de manipulation.

L’application, prisée par près d’un Américain sur deux, cristallise les inquiétudes liées à la souveraineté numérique, à la collecte des données personnelles et à l’influence culturelle des plateformes sociales venues d’Asie.

L’éventuel rachat des activités américaines de TikTok s’annonce comme l’un des feuilletons géopolitiques et économiques les plus scrutés de 2025. La Maison-Blanche, très impliquée, joue ici un rôle de catalyseur. Une fusion ou un démantèlement ? La réponse pourrait redessiner durablement le paysage des médias sociaux mondiaux.

Lu/Non lu Favoriser

Apple sanctionné en France : 150 millions d’euros d’amende pour abus de position dominante

Freenews par Isabelle Deromas Lebocq il y a 17 h et 2 min - Favoriser ||| Lu/Non lu

Coup de tonnerre dans l’écosystème numérique : l’Autorité française de la concurrence inflige à Apple une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante. En cause : la manière dont la firme à la pomme a déployé son outil de protection de la vie privée ATT (App Tracking Transparency), intégré aux iPhone et iPad. C’est la première fois qu’un régulateur antitrust dans le monde sanctionne spécifiquement cet outil de contrôle des données.

L’ATT d’Apple, un outil protecteur… mais déséquilibré

Introduit comme une avancée en matière de respect de la vie privée, ATT permet aux utilisateurs d’iOS de refuser le suivi publicitaire entre applications. Mais l’Autorité française estime qu’Apple a appliqué un double standard : en bloquant les outils tiers tout en continuant à promouvoir ses propres services publicitaires sans le même niveau de contrainte. Résultat : les petits éditeurs et les régies sont pénalisés, les coûts publicitaires explosent, et Apple renforce sa propre position au détriment d’un marché libre.

Une sanction isolée mais symboliquement forte

Cette amende française s’inscrit dans un contexte global de tensions croissantes entre les autorités européennes et les géants du numérique. Elle intervient un an après que l’Union européenne a sanctionné Apple à hauteur de 1,8 milliard d’euros pour favoritisme sur les services de streaming dans l’App Store. Benoît Cœuré, président de l’Autorité française de la concurrence, assume cette décision comme strictement apolitique, en dépit des critiques potentielles de Washington.

Un précédent pour l’Europe et un signal au marché

L’affaire, qui couvre la période 2021-2023, pourrait faire jurisprudence. D’autres régulateurs européens, en Allemagne, en Italie ou en Pologne, examinent également l’impact anticoncurrentiel de l’ATT. Pour les associations françaises du numérique — Alliance Digitale, SRI, Udecam, GESTE — cette décision est un tournant majeur.

Elle reconnaît enfin que la protection des données ne doit pas devenir un levier anticoncurrentiel. Apple, de son côté, n’a pas encore indiqué s’il ferait appel, mais devra désormais adapter son fonctionnement à l’échelle européenne sous peine de sanctions répétées.

Cette décision pourrait modifier durablement l’équilibre entre respect de la vie privée et libre concurrence dans l’économie numérique. Alors que la France montre la voie en sanctionnant les pratiques jugées déloyales, c’est tout le marché publicitaire mobile qui pourrait être redéfini dans les mois à venir. Apple, en champion de la confidentialité, se retrouve désormais au centre d’un débat qui dépasse largement l’iPhone.

Lu/Non lu Favoriser

Vivendi : la Poste italiane monte au capital de TIM sans prendre le contrôle

Freenews par Isabelle Deromas Lebocq il y a 18 h et 2 min - Favoriser ||| Lu/Non lu

Vivendi tourne une nouvelle page de son histoire italienne en cédant 15 % du capital de TIM à Poste Italiane pour 648 millions d’euros. Le groupe français acte donc son retrait progressif d’un opérateur qu’il aura longtemps tenté d’influencer, sans succès durable. La Poste italienne monte ainsi à près de 25 % du capital, sans franchir le seuil déclencheur d’une offre publique. Ce mouvement marque un tournant dans l’actionnariat du premier opérateur historique italien.

Un désengagement acté du groupe Bolloré

Déjà entamée ces dernières semaines, la sortie de Vivendi se confirme avec la cession de ce nouveau bloc d’actions. Avec une part résiduelle de seulement 2,51 %, Vivendi n’a désormais plus de poids stratégique dans TIM, après avoir longtemps été son premier actionnaire. Ce retrait survient dans une série de désaccords profonds sur la gouvernance de l’opérateur, notamment autour de la cession du réseau fixe, que Vivendi jugeait sous-évaluée.

Poste Italiane se renforce sans prendre le contrôle

En rachetant les parts cédées par Vivendi, la Poste Italienne devient l’actionnaire de référence avec 24,8 % du capital de TIM, juste sous le seuil de déclenchement obligatoire d’une OPA. Un seuil que le groupe public dit ne pas vouloir franchir, assurant qu’il ne compte pas monter davantage. Cette montée au capital, permise par un accord préalable avec la Caisse des dépôts italienne, vise selon certains analystes à éviter toute prise de contrôle étrangère sur un actif jugé stratégique par Rome.

Une forme de renationalisation discrète ?

Cette opération, bien que partielle, s’inscrit dans une stratégie plus large de l’État italien visant à garder la main sur les infrastructures critiques. Le précédent de la cession du réseau fixe, sur lequel Vivendi s’était opposé en vain, a révélé l’ampleur des tensions entre le gouvernement italien et le groupe français. En prenant des positions fortes via des entités publiques comme la Poste ou la Caisse des dépôts, l’Italie confirme sa volonté de souveraineté économique, notamment dans les télécoms.

Avec cette cession, Vivendi met fin à une aventure italienne aussi ambitieuse que conflictuelle. Le retrait du groupe français marque une redistribution silencieuse des cartes dans le secteur télécom italien, sous l’égide d’acteurs publics désormais en position de force. Une recomposition stratégique qui pourrait inspirer d’autres États européens dans leur gestion des opérateurs historiques.

Lu/Non lu Favoriser

Wi-Fi 7 : Freebox Ultra explose la Bbox Ultym – démonstration d’un leadership technique et économique

Freenews par En. Laroche il y a 19 h et 2 min - Favoriser ||| Lu/Non lu

La guerre du Wi-Fi 7 est déclarée. Et le ton monte : Bouygues Telecom a même engagé une procédure contre Free, l’accusant de publicité mensongère autour des performances de la Freebox Ultra. Mais une chose est sûre : dans le match des box premium, Free n’a pas simplement pris l’avantage, il a redéfini les règles du jeu. Technologies, services, architecture réseau, contenu et prix : tout y passe. Et à l’issue de ce comparatif détaillé, un constat s’impose – la Freebox Ultra surclasse la Bbox Ultym, sans discussion.

Une puissance technique nette : la Freebox prend une génération d’avance sur la Bbox avec le Wi-Fi 7

Commençons par les fondamentaux. D’un côté, la Freebox Ultra offre un Wi-Fi 7 tri-bande capable d’atteindre 6 Gbps en sans-fil, 4 ports Ethernet 2,5 Gb/s, un port SFP+ 10 Gb/s, et un débit symétrique de 8 Gb/s (via 10G-EPON), le tout sur 35 millions de foyers. De l’autre, Bouygues propose un modem compatible Wi-Fi 7 (basé sur Wi-Fi 6E certifié), avec 2 répéteurs pour étendre la couverture, et un débit symétrique de 8 Gb/s uniquement dans une minorité de zones raccordées en XGS-PON. Hors zone, la Bbox Ultym plafonne à 2 Gb/s en download. Free offre la promesse, Bouygues la condition.

Bouygues sans contenu, Free en mode ‘All Inclusive’

Free inclut dans son offre Ultra Netflix, Prime Video, Disney+, Canal+, Universal+, Free Ligue 1 et plus encore – l’équivalent de 141 €/mois de services. Bouygues ? Rien. Zéro contenu inclus. Ni SVOD, ni streaming, ni bonus. La Bbox Ultym est vendue au prix fort pour des débits… et c’est tout. En matière de valeur perçue, Free s’impose en maître. Une box n’est plus qu’un tuyau. C’est un hub de divertissement. Et Bouygues est passé à côté de cette réalité.

Free sur tous les fronts : usage, environnement, efficacité

Design réparable, mode éco, veille intelligente, Pocket Wi-Fi 200 Go, port SSD NVMe intégré… la Freebox Ultra est conçue comme un terminal numérique intelligent. Chez Bouygues, l’ergonomie est là – le modem vertical est élégant, Android TV efficace, mais les usages restent classiques. Même l’accompagnement à l’installation (clé 4G 50 Go, répéteur sur demande) montre que l’expérience utilisateur est secondaire chez Bouygues. Chez Free, elle est centrale.

Procès ou pas : Free impose sa vision de la box du futur

Bouygues attaque Free en justice ? Cela révèle surtout la peur d’une offre trop bien ficelée, trop complète, trop moderne. La Freebox Ultra ne se contente pas d’être puissante, elle est intégrée, pensée, généreuse. Elle ne promet pas, elle délivre. Face à cela, Bouygues propose une version bridée du Wi-Fi 7 avec des services absents, à un prix supérieur passé un an. La vérité est là : Free a pris 10 ans d’avance, comme l’avait promis Xavier Niel. Et Bouygues n’a pas encore trouvé le bouton ‘suivant’.

En modifiant profondément sa stratégie commerciale, Bouygues Telecom vient de bouleverser l’équilibre concurrentiel sur le marché des offres internet enrichies. En supprimant tous les contenus inclus dans ses Bbox – Prime Video, Cafeyn ou encore Universal+ – l’opérateur rompt avec une tendance adoptée ces dernières années par l’ensemble des acteurs télécoms. Cette décision place désormais Free, avec sa Freebox Ultra, comme le leader incontesté du bundle streaming inclus.

Lu/Non lu Favoriser

Wi-Fi 7 : Freebox Ultra et Bbox Ultym, deux visions radicalement différentes de la performance

Freenews par Isabelle Deromas Lebocq il y a 20 h et 2 min - Favoriser ||| Lu/Non lu

L’arrivée du Wi-Fi 7 dans les offres premium des opérateurs français marque une nouvelle étape dans la guerre des box Ultra et Ultym. Mais derrière les promesses marketing, tous les Wi-Fi 7 ne se valent pas. La polémique née de la procédure engagée par Bouygues Telecom contre Free éclaire une réalité technique moins lisible pour le grand public : les architectures mises en œuvre par les deux opérateurs sont fondamentalement différentes. À performances Wi-Fi annoncées identiques, les usages et les technologies divergent nettement.

Des architectures Wi-Fi 7 de conception radicalement différente pour l’Ultra et l’Ultym

La Freebox Ultra embarque un Wi-Fi 7 natif tri-bande (2,4 GHz / 5 GHz / 6 GHz) capable de monter jusqu’à 6 Gbps en sans-fil. Elle est conçue autour d’un routeur central très performant avec chiffrement WPA3, port Ethernet 10 Gb/s (via SFP+) et possibilité d’ajouter un SSD NVMe pour faire office de NAS local. L’ensemble est pensé pour centraliser la connectivité dans un seul appareil autonome, avec en prime un répéteur mesh Wi-Fi 7 en option pour étendre la couverture réseau si besoin.

Chez Bouygues, un Wi-Fi 6E certifié Wi-Fi 7 et des répéteurs pour compenser

Du côté de Bouygues Telecom, la Bbox Ultym revendique le Wi-Fi 7, mais son architecture repose principalement sur un modem compatible Wi-Fi 6E, certifié Wi-Fi 7, et non conçu nativement autour de cette norme. Pour compenser, Bouygues fournit jusqu’à deux répéteurs Wi-Fi 7 (sur diagnostic), qui permettent d’optimiser la couverture dans le logement.

Ce choix technique repose davantage sur une approche maillée (mesh), qui améliore la distribution du signal, mais s’appuie sur plusieurs équipements au lieu d’un routeur principal ultra-puissant.

Une guerre de promesses vs une guerre d’architectures

La Freebox Ultra mise sur la puissance brute de son équipement central. Bouygues, sur une logique d’adaptation à l’environnement domestique via des répéteurs. Les deux stratégies ne délivrent pas les mêmes performances dans les mêmes conditions : Free favorise la simplicité et la stabilité avec un socle technique plus solide, tandis que Bouygues privilégie la souplesse au prix d’une installation plus fragmentée.

Si les deux opérateurs annoncent du Wi-Fi 7, leur conception de l’expérience utilisateur est bien différente. L’un mise sur la performance centralisée et l’intégration technologique (Free), l’autre sur une couverture maillée plus modulaire (Bouygues).

Comprendre ces différences d’architecture, c’est aussi comprendre pourquoi Bouygues attaque Free sur le terrain de la communication : parce que les promesses ne sont pas livrées de la même manière.

Lu/Non lu Favoriser